Lasagnes maison – cocoon #2

L’automne, la saison idéale pour cocooner. 

Cocooner : dorloter, protéger, garder à l’abri comme dans un cocon.

S’envelopper de manière protectrice ou réconfortante. 

J’aime ma langue maternelle, le français. J’aime la lire, la parler, l’écouter, la chanter. 

Ce blog, je l’écris en français, même si j’avais d’abord penser le faire en anglais. Mais, je me suis vite heurtée à un problème : je ne maitrise pas assez les nuances de l’anglais pour exprimer mes pensées aussi précisément que je le voudrais. 

Si, dans ma conversation quotidienne, j’essaie de choisir un terme français plutôt qu’un anglicisme, il faut avouer qu’il existe néanmoins des concepts anglophones quasi intraduisibles en français, et que même un néophyte en anglais est à même de comprendre.

C’est le cas de comfort food.

Food on connait, rien qu’au travers du mot fast-food, c’est la nourriture, ce qui ce mange et comfort, on devine aisément qu’il s’agit de quelque chose de confortable. 

En français, cela se traduit par aliment réconfort ou encore aliment doudou. Mais je trouve que ces traductions font perdre un peu de saveur à l’expression anglaise. 

Quoiqu’il en soit, dans toutes les langues c’est une cuisine qui réchauffe le coeur, qui nous remémore des souvenirs, que l’on a envie de partager avec ceux que l’on aime. 

C’est le cas des lasagnes.

Des lasagnes faites maison, home-made.

Riches, crémeuses à souhait, c’est le plat qui va rallier tout le monde, petits et grands; le plat idéal après une grande balade d’automne.

Un plat de comfort food simple mais qui demande un certain savoir faire. Tout d’abord, il y a la pâte. On peut choisir de la faire soi-même, mais on trouve dans le commerce des lasagnes sèches ou fraiches de qualité. Vient ensuite la garniture : à la viande, aux légumes, aux épinards, aux poissons, au tofu, peut importe le plaisir tant qu’on prépare une sauce riche, avec de bons produits. Personnellement, en automne, j’aime les lasagnes bolognaises, à la viande et je fais donc une sauce ragù qui mijote lentement pendant deux heures dans un cocotte en fonte, avec de la viande hachée, des lardons, des carottes, des oignons et des tomates.

Pour faire une lasagne à la bolognaise, il faut également une béchamel, faite avec du beurre, de la farine et du lait. J’y ajoute de la crème fraiche, car mes filles adorent les lasagnes bien crémeuses. Enfin, il faut choisir un bon parmesan, cerise sur ce gâteau de pâtes que sont les lasagnes. 

Lorsqu’elles sont dans le four, en train de cuire et de dorer, rien que l’odeur dans la cuisine est déjà un régal en soi. 

Les lasagnes faites maison sont bien un plat de comfort food, un clin d’oeil à l’enfance, même si je suis contente d’être une grande pour les déguster avec un verre de Saint Estèphe…