Soupe à la livèche
Soupe à la livèche

Soupe à la livèche

soupe à la livèche

C’est une amie qui m’a offert un jour cette plante, ou devrais-je dire cette curieuse plante, Levisticum officinale, en latin.

feuilles et tiges de livéche

L’hiver, elle disparait totalement, plus aucune trace d’elle.

Mais dès le début du printemps, elle sort vigoureusement de terre, dressant fièrement ses tiges et ses feuilles face aux giboulées et aux dernières gelées.

Puis vient l’été et elle continue de s’épanouir, tout en nous offrant de jolies fleurs jaunes et de nombreuses graines faisant le bonheur des oiseaux et de ma cuisine.

En automne, elle sèche, ne laissant que d’affreuses tiges toutes cassées. 

Cette plante curieuse a aussi un goût bien a elle. Très proche du céleri, tout en étant plus frais et plus fort aussi, avec une longue persistance en bouche. C’est pour cela je l’utilise avec parcimonie ou que je l’adoucis avec un peu de crème fraiche. 

Il paraît que l’on peut l’utiliser pour composer un philtre d’amour… mais je n’ai pas encore essayé ! Etant proche du céleri, on la considère généralement comme aphrodisiaque. Personnellement, après avoir mangé mon potage à la livèche, il ne s’est rien passé !

livèche au jardin et en cuisine

La recette de la soupe est très simple et se trouve partout sur le net. Voilà donc la mienne. 

Bien que cette plante soit disponible de mars aux premières gelées, c’est au printemps que j’apprécie le plus ce potage. Il a le goût des beaux jours. 

livéche hachée et pommes de terre

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